Les associations SERA et L'air et moi Auvergne-Rhône-Alpes, avec le soutien de l'ARS vous proposent un cycle de 5 conférences en visioconférence les 12 et 26 janvier, les 2 et 23 février, le 9 mars 2021 de 20h à 22h.
Ensemble préservons notre airLa qualité de l'air : son importance, les cause de pollutions tant extérieures qu'intérieures et les moyens de se préserver et d'agir
Ces conférences sont ouvertes aux adhérents de SERA et de l'air et moi Auvergne-Rhône-Alpes ainsi qu'aux associations partenaires (inscription requise).
Consulter le détail des sujets abordés dans le programme.
Pour en savoir plus ou s'incrire : Contacter l'association SERA : contact@sera.asso.fr 07.81.34.57.24 et Philippe Perrin eco.infirmier@gmail.com (pour obtenir les accès aux codes après inscription)
Parce chaque action compte et qu'il n'est jamais trop tard pour s'engager. En 2021, vous aussi, adoptez l'air attitude !
Les membres du Conseil d'Administration et les salariés d'Atmo Auvergne-Rhône-Alpes
vous présentent leurs meilleurs vœux.
Airparif, l'observatoire de la qualité de l'air en Île de France, AIRLAB et le DIM QI2, réseau de recherche sur la qualité de l’air en Île-de-France ont organisé le mardi 8 décembre 2020 une matinale destinée à faire l’état des lieux des connaissances scientifiques autour du SARS-COV-2 et ses liens avec la pollution de l’air. Plusieurs experts ont été sollicités pour couvrir les enjeux liés à la santé et la qualité de l’air, la transmission par aérosols, de métrologie, de protection et de remédiation.
Au programme de cette matinale :
Consulter l’actualité d’Airparif pour retrouver les principaux enseignements de cette matinale, les présentations des intervenants et le Webinaire en Replay.
Les émissions de poussières des chantiers et du BTP peuvent être des contributeurs importants aux concentrations.
Un dispositif innovant de suivi et d’analyse a été mis en place ces dernières années par Annemasse agglo afin de comprendre et de proposer un cahier des charges pour les entreprises, à intégrer dans les appels d’offres, afin de limiter ces émissions.
La précédente étude avait mis en avant, sur les travaux préliminaires du tramway, des concentrations de particules hétérogènes et parfois très supérieures au niveau de fond.
Cette seconde étude s’intéresse aux travaux de construction de la ligne du tramway et aux différents postes de travaux attenants.
Le dispositif de suivi s’est une nouvelle fois appuyé sur des micros-capteurs disposés à proximité des travaux qui ont permis de remonter 137 dépassements horaires avérés de PM10 qui trouvent une explication avec l’impact des découpes des bordures, pavés, aciers et des carottages. Il ressort aussi de cette phase l’impact non négligeable du sablage des bétons.
À la suite de l’inauguration du tramway et jusqu’au début du confinement, les mesures ont continué et le nombre de pics observés s'est alors avéré très faible au regard des mois précédent (pendant la phase travaux), confirmant l’impact des chantiers sur la qualité de l’air.
En 2012, Atmo Auvergne-Rhône-Alpes a réalisé un premier état des lieux des concentrations en Composés Organiques Volatils dans la vallée de l’Arve en lien avec le secteur de l’industrie du décolletage fortement implantée sur ce territoire et potentiellement émettrice de ces composés. Ces premiers résultats mettaient alors en évidence, une problématique concernant les composés chlorés, tétrachloroéthylène et trichloroéthylène, avec des concentrations parmi les plus élevées en Rhône-Alpes. Les mesures effectuées sur le secteur de Cluses-Marnaz-Scionzier révélaient des niveaux plus élevés que sur le reste du territoire, pouvant s’expliquer par la présence d’un grand nombre d’entreprises du décolletage sur cette zone.
Sept ans plus tard, et à la suite de changements de pratiques opérés par les entreprises, qui ont substitué les solvants organiques par l’utilisation de nettoyants aqueux, il convenait d’établir une nouvelle évaluation des concentrations en COV sur ce même territoire pour :
Afin de pouvoir effectuer des comparaisons, la méthodologie est similaire à celle de l’étude précédente :
Concernant le benzène, seul composé possédant une valeur réglementaire dans l’air ambiant, ces résultats montrent, en tout lieu, des niveaux inférieurs à l’objectif de qualité de 2 µg.m-3.
Les autres composés ne possèdent pas de valeur réglementaire en air ambiant, il existe cependant des valeurs guide publiées par l’Organisation Mondiale de la Santé pour certains composés, notamment pour le tétrachloroéthylène : ses niveaux observés sont nettement inférieurs à cette valeur de 250 µg.m-3.
Cette étude présente des niveaux nettement inférieurs à celle de 2012, en lien avec la tendance régionale d’amélioration de la qualité de l’air sur les composés « classiques », comme le benzène. Les concentrations relevées sont semblables à celles mesurées ailleurs en région sur des sites de profil urbain sauf pour le tétrachloroéthylène qui présente des valeurs plus élevées sur l’ensemble des sites d’étude. Ces valeurs sont toutefois nettement inférieures à la valeur guide de l’OMS.
Elle met en évidence un réel impact du changement de pratiques opéré dans l’industrie du décolletage avec une baisse plus prononcée des concentrations de composés chlorés dans l’air de la vallée : tétrachloroéthylène et trichloréthylène.
L’analyse spatiale confirme ces conclusions : le secteur de Cluses/Marnaz/Scionzier, point noir en 2012, présente maintenant des concentrations similaires au reste du territoire. En revanche, le secteur de Magland et celui de la zone industrielle au nord de Sallanches semblent se démarquer par des concentrations plus élevées que les autres sites, bien que les concentrations soient moins importantes qu’en 2012.
Approuvés respectivement en février et en décembre 2014, pour une durée de 5 ans, les Plans de Protection de l’Atmosphère (PPA) des agglomérations stéphanoise et clermontoise ont été évalués en 2020. Les résultats ont été présentés le 17 septembre 2020 à Saint-Etienne et le 22 septembre 2020 à l’occasion des comités de pilotage chargés de la révision des plans.
Cette évaluation quinquennale a consisté en :
Dans ce cadre, Atmo Auvergne-Rhône-Alpes a réalisé une évaluation des mesures mises en œuvre afin d’estimer les gains obtenus sur les émissions de polluants et les niveaux de pollution (concentrations) auxquels sont exposés les habitants.
L’analyse de l’évolution des émissions montre que la baisse tendancielle est notable, tandis que le gain spécifiquement lié aux actions du PPA est modéré.
Au niveau des concentrations, la réduction est qualifiée de faible (pour les particules) à modérée (pour le dioxyde d’azote), la baisse des émissions n’étant pas linéaire avec l’amélioration des concentrations dans l’air. Cependant, la mise en œuvre des actions du PPA associée aux effets tendanciels a permis d’améliorer sensiblement l’exposition des populations.
POUR EN SAVOIR + : Consulter les rapports dans la colonne ci-contre.
La section transfrontalière de la nouvelle ligne Lyon-Turin sera un élément central du corridor méditerranéen, l’un des neuf axes du réseau de transport européen RTE-T (Réseau TransEuropéen – Transport). L’Union européenne a pour objectif de réaliser le réseau en tant que « métro européen » afin de connecter rapidement, efficacement et durablement le continent à travers 17 500 km de voies ferrées, en reliant les ports, les aéroports, les plateformes multimodales et grandes métropoles. Le tunnel de base permettra de traverser les Alpes au niveau sans dénivelé et de réduire ainsi les temps et les coûts du transport de voyageurs et de marchandises. D’ici la mise en service prévue en 2030, 12 chantiers opérationnels seront en activité en parallèle ou simultanément de part et d’autre de la frontière.
La société TELT est responsable de la réalisation et de l’exploitation de la section transfrontalière de la nouvelle ligne ferroviaire Lyon-Turin. Dans le cadre de son programme « Territoires de vigilance », ATMO Auvergne-Rhône-Alpes a conclu un partenariat en mars 2020 avec TELT pour les années 2020 à 2022 afin de construire un dispositif de suivi de la qualité de l’air autour des chantiers dans la vallée de Maurienne.
Le projet vise deux objectifs principaux :
Ce projet vient en complément des mesures réglementaires et de management environnemental mis en œuvre sur les chantiers.
Le projet a été présenté lors du Comité de Management Environnemental le 15 octobre dernier
Le comité de management environnemental réunit chaque année à Saint-Julien-Montdenis en présence du Sous-préfet de Saint-Jean-de-Maurienne, des riverains des chantiers et des services de l’État. Il vise à fournir une information transparente sur le processus de management environnemental.
ATMO Auvergne-Rhône-Alpes a détaillé à cette occasion la méthodologie et l’avancement du projet. Après avoir travaillé sur le plan d’échantillonnage théorique, Atmo Auvergne-Rhône-Alpes a déployé un réseau de 8 microcapteurs au cours du mois de juin 2020. Ceux-ci ont été répartis entre Saint Jean de Maurienne et Villarodin en zone habitée. Ce réseau comprend des sites dits « permanents », destinés à réaliser des mesures durant toute la durée de l’étude et des sites dits « temporaires » réalisant des mesures durant plusieurs semaines avant d’être redéployés selon les besoins des chantiers et/ou des riverains.
Les mois suivants ont été mis à profit pour acquérir les premières données sur les niveaux de particules susceptibles d’être rencontrés le long des chantiers. Parallèlement à ces mesures, Atmo Auvergne-Rhône-Alpes a commencé à tester le dispositif d’avertissement en temps réel. Ce dispositif sera dans un premier temps mis en œuvre sur un seul secteur (Villard Clément-Saint Julien Montdenis) avant d’être généralisé. Il vise à identifier rapidement en cas de pics le lien éventuel avec le chantier.
Sur la commune de Modane, les repérages du futur site de mesures ont été réalisés et des échanges avec la mairie ont eu lieu pour finaliser l’installation afin de permettre la réalisation de mesures NOx, PM10, PM2,5 et ozone pendant une année complète en 2021.
Le site sera mis en service prochainement et les données accessibles sur notre site internet, Rubrique Accès cartographie aux mesures.
Ce lundi 30 novembre, Bruno Bernard, Président du SYTRAL et Président de la Métropole de Lyon, et Stéphane-Socquet-Juglard, Directeur Production d’Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, ont présenté à la presse les résultats de la première année d’exploitation de l’observatoire du métro lyonnais. Ce point presse a aussi été l’occasion d’évoquer la poursuite de la collaboration et quelques perspectives envisagées en 2021.
Toutes nos données de mesures sont accessibles en ligne.
Une station de mesure qui analyse en continu la concentration en particules fines a été déployée en janvier 2020 à la station Saxe-Gambetta par Atmo Auvergne-Rhône-Alpes. Le SYTRAL a fait le choix de pérenniser la surveillance de la qualité de l’air dans le métro allant ainsi au-delà des 15 jours de mesures préconisés dans le protocole de l’INERIS, expert public pour la maîtrise des risques environnementaux. Une première analyse des données a été réalisée par Atmo-Auvergne-Rhône-Alpes durant ces 11 mois de surveillance. Retrouvez cette analyse dans notre article dédié.
Différents dispositifs visant la réduction de la pollution dans le métro seront mis en œuvre. La surveillance de la qualité de l’air assurée par Atmo permettra d’en mesurer l’efficacité. Comme le précise Bruno Bernard, le partenariat avec Atmo sera donc maintenu et élargi en 2021 « Tout en évaluant l’efficacité de ces expérimentations, nous allons poursuivre le partenariat engagé avec Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, afin d’approfondir et d’élargir le dispositif de surveillance de la qualité de l’air dans le métro initié en janvier dernier ».
Depuis dimanche dernier, notre région connait son premier grand pic de pollution hivernal. Malgré la réduction du trafic en lien avec le confinement (de l’ordre de 20 à 25 % en semaine), une hausse importante des niveaux de particules est observée, particulièrement sur le bassin Lyonnais et la vallée de l'Arve.
Cet épisode concerne les particules, polluant majoritairement émis par le chauffage notamment les systèmes non performants alimentés en bois. Le trafic n’y contribue, en Auvergne-Rhône-Alpes, qu’à environ 15 % alors que la part du secteur résidentiel est de l’ordre de 55%.
Sur les dernières 48 heures, les concentrations de particules sont en léger retrait à la faveur d'une météorologie un peu plus favorable à la dispersion des polluants par rapport à ce qui était prévu en fin de semaine.
Pour les prochaines 24 heures, cette tendance à la baisse devrait se confirmer et compte tenu qu'une perturbation va favoriser le brassage des masses d'air à partir de mardi, le dispositif préfectoral est levé dés ce dimanche mettant ainsi fin à l'épisode de pollution entamé il y a une semaine.
Episode en cours
Dimanche 22/11/2020 : les concentrations de PM10 ont augmenté, particulièrement sur le bassin lyonnais nord Isère où les critères de déclenchement d’une vigilance ont été atteints (dépassement du seuil d’information et de recommandations de 50 µg/m3). Ailleurs, les niveaux ont varié de moyens à médiocres.
Lundi 23/11/2020 : les concentrations de particules augmentent encore sur le couloir rhodanien, toujours en raison d’émissions accrues en période froide, et en raison des conditions météorologiques stables, propices à l'accumulation des polluants. Le bassin lyonnais a connu un dépassement du seuil d’information et de recommandations, on s'en est approché dans la vallée du Rhône, sans l'atteindre.
Mardi 24/11/2020, les concentrations de particules resteront encore élevées sur la bassin lyonnais nord Isère, malgré l’arrivée d’un vent de sud, amorçant la baisse des concentrations, qui ne sera cependant pas suffisante pour sortir de l'épisode de pollution.
Mercredi 25/11/2020, un vent de sud modéré en vallée du Rhône devrait contribuer à disperser les particules émises, le seuil d'information et de recommandations ne devrait donc pas être atteint ce jour dans le bassin lyonnais nord-Isère. La vigilance orange y est néanmoins maintenue. Sur la vallée de l'Arve et le bassin lémanique, les conditions météorologiques seront plus favorables à l'accumulation des polluants. Une vigilance jaune est activée sur le Bassin lémanique et une vigilance orange sur la vallée de l’Arve.
Jeudi 26/11/2020, les conditions météorologiques sont de nouveau plus stables et propices à l'accumulation des polluants sur l’ensemble de la région. Sur le bassin lyonnais nord-Isère, les niveaux de particules repartent à la hausse et le seuil d’information devrait être approché, voire localement dépassé dès aujourd’hui et à nouveau franchi demain. La vigilance orange est en conséquence maintenue sur ce territoire. En vallée de l’Arve, la vigilance orange est maintenue en raison d’une prévision de dépassement de seuil pour aujourd'hui et demain. En revanche, la vigilance jaune est levée sur le bassin lémanique où les niveaux devraient rester en dessous du seuil.
Vendredi 27/11/2020, les conditions météorologiques devraient encore être propices à l'accumulation des polluants. Sur le Bassin lyonnais Nord-Isère, les niveaux de particules repartent à la hausse et le seuil d’information pourrait être franchi aujourd’hui et demain d’où un maintien de la vigilance orange. En Vallée de l’Arve, le seuil d’information pourrait être encore franchi aujourd’hui et demain. En raison des deux dépassements d’avant-hier et hier, une vigilance rouge est activée.
Samedi 28/11/2020, une accalmie est prévue samedi sur la région avec des niveaux de particules qui ne devraient pas occasionner de dépassement du seuil d’information. Néanmoins, les concentrations de particules devraient repartir à la hausse dimanche 29 novembre sur le bassin lyonnais Nord-Isère et en vallée de l’Arve et pourraient dépasser le seuil d’information sur ces deux zones. Pour cette raison, la vigilance orange est maintenue sur le bassin lyonnais Nord-Isère et la vallée de l’Arve reste en vigilance rouge en prévision d’un éventuel dépassement dimanche.
Dimanche 29/11/2020, les concentrations semblent se stabiliser voire continiuer leur décroissance. La situation météorologique du début de semaine devrait rester favorable à la dispersion des masses d'air, notamment mardi avec le passage d'une perturbation, par consèquent, le dispositif préfectoral est levé sur l'ensemble de la région mettant ainsi fin à l'épisode de pollution.
En vous abonnant aux bulletins d'informations par mail, vous serez les premiers informés en cas de dégradation de la situation. Il vous suffit de renseigner votre adresse, choisir le bulletin de vigilance pollution et définir une zone géographique.
Voici les gestes à adopter en cas d’épisode de pollution :
Pour en savoir plus sur les effets des épisodes de pollutions : « Effets sur la santé »
Deux leviers principaux pour réduire la pollution : le chauffage au bois et les transports routiers.
Le chauffage au bois et les transports sont deux sources principales de pollution en Auvergne-Rhône-Alpes. En moyenne sur l’année ils contribuent généralement pour moitié aux épisodes de pollution hivernaux. C’est donc sur ces deux secteurs qu’il faut agir pour retrouver un air de bonne qualité.
Comment limiter les émissions du chauffage au bois ?
Les bonnes pratiques ne manquent pas pour concilier qualité de l’air et chauffage au bois :
Pour en savoir plus : "Chauffage au bois et qualité de l'air"
Les transports routiers : une source de pollution majeure en centre-ville des agglomérations et aux abords des grands axes routiers.
Le secteur des transports demeure le principal émetteur de NOx en Auvergne-Rhône-Alpes (environ 55 %), dont la quasi-totalité des émissions sont imputables aux véhicules Diesel. Il contribue également mais dans une moindre mesure aux émissions de particules (de l’ordre de 20 %). En épisode, il constitue une source de pollution locale importante et a une incidence directe sur la santé des populations riveraines des grands axes routiers ou habitant en centre-ville des agglomérations.
Pour en savoir plus : Transport et mobilité
Le certificat qualité de l’air est un document sécurisé qui permet de classer les véhicules en fonction de leurs émissions polluantes.
Il est obligatoire
- pour circuler lorsque le préfet instaure la circulation différenciée lors de certains épisodes de pollution
- ou pour certains types de véhcules (véhicules utilitaires légers et poids lourds) pour circuler dans les zones à circulation restreinte instaurées par certaines collectivités (par exemple : Lyon et Grenoble)
Si vous devez vous procurer une vignette crit'air la démarche s'effectue en ligne. La vignette coûte 3,62 euros et est expédiée par voie postale à l'adresse figurant sur le certificat d'immatriculation, sous 10 jours.
Pour être informé tout au long de l'année, et recevoir des alertes en cas d'épisode de pollution :
Depuis dimanche dernier, notre région connait son premier grand pic de pollution hivernal. Malgré la réduction du trafic en lien avec le confinement (de l’ordre de 20 à 25 % en semaine), une hausse importante des niveaux de particules est observée, particulièrement sur le bassin Lyonnais et l'Arve.
Cet épisode concerne les particules, polluant majoritairement émis par le chauffage notamment les systèmes non performants alimentés en bois. Le trafic n’y contribue, en Auvergne-Rhône-Alpes, qu’à environ 15 % alors que la part du secteur résidentiel est de l’ordre de 55%.
Sur les dernières 24 heures, les concentrations de particules sont en léger retrait à la faveur d'une météorologie un peu plus favorable à la dispersion des polluants que ce qui était prévu initialement. Malgré tout, les valeurs enregistrées ont approché le seuil d'information et de recommandations.
Pour les prochaines 24 heures, les concentrations pourraient repartir à la hausse à la faveur d'une masse d'air plus stable. Le Bassin lyonnais et la Vallée de l'Arve restent les deux zones les plus affectées par cette pollution. Les vigilances atmosphériques actuelles sont par conséquent maintenues.
Episode en cours
Dimanche 22/11/2020 : les concentrations de PM10 ont augmenté, particulièrement sur le bassin lyonnais nord Isère où les critères de déclenchement d’une vigilance ont été atteints (dépassement du seuil d’information et de recommandations de 50 µg/m3). Ailleurs, les niveaux ont varié de moyens à médiocres.
Lundi 23/11/2020 : les concentrations de particules augmentent encore sur le couloir rhodanien, toujours en raison d’émissions accrues en période froide, et en raison des conditions météorologiques stables, propices à l'accumulation des polluants. Le bassin lyonnais a connu un dépassement du seuil d’information et de recommandations, on s'en est approché dans la vallée du Rhône, sans l'atteindre.
Mardi 24/11/2020, les concentrations de particules resteront encore élevées sur la bassin lyonnais nord Isère, malgré l’arrivée d’un vent de sud, amorçant la baisse des concentrations, qui ne sera cependant pas suffisante pour sortir de l'épisode de pollution.
Mercredi 25/11/2020, un vent de sud modéré en vallée du Rhône devrait contribuer à disperser les particules émises, le seuil d'information et de recommandations ne devrait donc pas être atteint ce jour dans le bassin lyonnais nord-Isère. La vigilance orange y est néanmoins maintenue. Sur la vallée de l'Arve et le bassin lémanique, les conditions météorologiques seront plus favorables à l'accumulation des polluants. Une vigilance jaune est activée sur le Bassin lémanique et une vigilance orange sur la vallée de l’Arve.
Jeudi 26/11/2020, les conditions météorologiques sont de nouveau plus stables et propices à l'accumulation des polluants sur l’ensemble de la région. Sur le bassin lyonnais nord-Isère, les niveaux de particules repartent à la hausse et le seuil d’information devrait être approché, voire localement dépassé dès aujourd’hui et à nouveau franchi demain. La vigilance orange est en conséquence maintenue sur ce territoire. En vallée de l’Arve, la vigilance orange est maintenue en raison d’une prévision de dépassement de seuil pour aujourd'hui et demain. En revanche, la vigilance jaune est levée sur le bassin lémanique où les niveaux devraient rester en dessous du seuil.
Vendredi 27/11/2020, es conditions météorologiques devraient encore être propices à l'accumulation des polluants. Sur le Bassin lyonnais Nord-Isère, les niveaux de particules repartent à la hausse et le seuil d’information pourrait être franchi aujourd’hui et demain d’où un maintien de la vigilance orange. En Vallée de l’Arve, le seuil d’information pourrait être encore franchi aujourd’hui et demain. En raison des deux dépassements d’avant-hier et hier, une vigilance rouge est activée.
Samedi 28/11/2020 et dimanche 29/11/2020, une accalmie est prévue samedi sur la région avec des niveaux de particules qui ne devraient pas occasionner de dépassement du seuil d’information. Néanmoins, les concentrations de particules devraient repartir à la hausse dimanche 29 novembre sur le bassin lyonnais Nord-Isère et en vallée de l’Arve et pourraient dépasser le seuil d’information sur ces deux zones. Pour cette raison, la vigilance orange est maintenue sur le bassin lyonnais Nord-Isère et la vallée de l’Arve reste en vigilance rouge en prévision d’un éventuel dépassement dimanche.
En vous abonnant aux bulletins d'informations par mail, vous serez les premiers informés en cas de dégradation de la situation. Il vous suffit de renseigner votre adresse, choisir le bulletin de vigilance pollution et définir une zone géographique.
Voici les gestes à adopter en cas d’épisode de pollution :
Pour en savoir plus sur les effets des épisodes de pollutions : « Effets sur la santé »
Deux leviers principaux pour réduire la pollution : le chauffage au bois et les transports routiers.
Le chauffage au bois et les transports sont deux sources principales de pollution en Auvergne-Rhône-Alpes. En moyenne sur l’année ils contribuent généralement pour moitié aux épisodes de pollution hivernaux. C’est donc sur ces deux secteurs qu’il faut agir pour retrouver un air de bonne qualité.
Comment limiter les émissions du chauffage au bois ?
Les bonnes pratiques ne manquent pas pour concilier qualité de l’air et chauffage au bois :
Pour en savoir plus : "Chauffage au bois et qualité de l'air"
Les transports routiers : une source de pollution majeure en centre-ville des agglomérations et aux abords des grands axes routiers.
Le secteur des transports demeure le principal émetteur de NOx en Auvergne-Rhône-Alpes (environ 55 %), dont la quasi-totalité des émissions sont imputables aux véhicules Diesel. Il contribue également mais dans une moindre mesure aux émissions de particules (de l’ordre de 20 %). En épisode, il constitue une source de pollution locale importante et a une incidence directe sur la santé des populations riveraines des grands axes routiers ou habitant en centre-ville des agglomérations.
Pour en savoir plus : Transport et mobilité
Le certificat qualité de l’air est un document sécurisé qui permet de classer les véhicules en fonction de leurs émissions polluantes.
Il est obligatoire
- pour circuler lorsque le préfet instaure la circulation différenciée lors de certains épisodes de pollution
- ou pour certains types de véhcules (véhicules utilitaires légers et poids lourds) pour circuler dans les zones à circulation restreinte instaurées par certaines collectivités (par exemple : Lyon et Grenoble)
Si vous devez vous procurer une vignette crit'air la démarche s'effectue en ligne. La vignette coûte 3,62 euros et est expédiée par voie postale à l'adresse figurant sur le certificat d'immatriculation, sous 10 jours.
Pour être informé tout au long de l'année, et recevoir des alertes en cas d'épisode de pollution :