Atmo Auvergne-Rhône Alpes lance sa nouvelle plateforme collaborative et participative, Air Attitude. Accessible aux citoyens comme aux organisations, elle permet de visualiser, de référencer des actions et de découvrir leur impact sur la qualité de l’air, le climat et les consommations d’énergie.
Qu’ils s’agissent d’actions collectives portées par des organisations ou d’actions réalisées par les habitants dans leur quotidien, chacun à son niveau, contribue à préserver l’environnement.
Grâce à l’implication de chacun d’entre nous, un impact significatif peut être réalisé afin de contribuer à l’amélioration de la qualité de l’air. En partageant vos actions, mais aussi en découvrant celles d’autres citoyens ou acteurs du territoire, vous participez activement à la préservation de l’environnement.
Air attitude vous permet de :
Partager votre engagement et votre action
Consulter l’impact chiffré individuel et collectif de chaque action
S’inspirer des actions d’autres citoyens ou organisations
Concourir aux actions citoyennes et soutenir les actions des organisations
Consulter les actions par thématiques
Connaître les actions qui remportent le plus d’adhésion par la communauté
Exporter des actions sur d’autres sites internet pour valoriser l’action et recueillir de l’engagement
Lire le dossier de presse pour en savoir plus.
Dans le cadre de l’amélioration de la qualité de l’air, Atmo est partenaire de la démarche de concertation et d’innovation d’Engie pour co-construire des solutions innovantes.
Cette démarche s’articule autour de trois étapes successives :
Une première étape visant à recueillir les perceptions des citoyens au travers d’un sondage : http://bit.ly/bluenovequaliteair
Une deuxième étape de co-construction de solutions au travers d’une journée dédiée.
Une troisième et dernière étape d’expérimentation sur les agglomérations de Lyon et Grenoble.
Ce projet s’appuie sur l’implication de différentes parties prenantes : citoyens, industriels, experts et représentants de la société civile et sur un réseau d’une cinquantaine d’ambassadeurs dont Atmo Auvergne-Rhône-Alpes.
Dans le cadre de la journée nationale de la qualité de l'air et en partenariat avec les ministères de la santé et de la transition écologique, le CNFPT vous propose un cycle de webinaires sur cette thématique.
La qualité de l’air extérieur est un enjeu de santé majeur. Sa pollution peut avoir divers effets à court et à long terme sur la santé, notamment pour les populations les plus vulnérables.
Compte tenu de leur niveau d’action, de leurs responsabilités et de leurs compétences en matière d’environnement, d’énergie, d’urbanisme, de mobilité, et d’aménagement des espaces publics, les collectivités locales sont des acteurs incontournables pour agir en faveur de la qualité de l’air.
Les objectifs de ce cycle de webinaires, seront de comprendre les enjeux de la réduction des pollutions atmosphériques, de connaître les outils réglementaires et financiers pour mettre en œuvre une politique publique cohérente et de présenter des expériences de collectivités volontaires et innovantes dans ce domaine.
21 janvier à 11h30 : Webinaire "Quels liens entre urbanisme et qualité de l’air ?" organisé par le CNFPT |
Intervenants :
Ministère de la cohésion des territoires, Direction Générale de l’Aménagement, du logement et de la Nature (DGALN)/ Direction de l’Urbanisme, de l’Habitat et des Paysages (DHUP)
Sandrine BABONNEAU, Chargée d’études, référente «Urbanisme & Santé» à l’AGUR, Agence d’urbanisme du Dunkerquois
Samuel DEGEZELLE, Direction de l'Environnement Territoires et Transition Energétique, Service Urbanisme Environnement, Communauté Urbaine de Dunkerque
Magali BENMATI, ATMO Auvergne-Rhône-Alpes
Clément PESLE, Grenoble Alpes Métropole
Atmo Auvergne-Rhône-Alpes ainsi que les lycées du Mont-Blanc René Dayve de Passy et Charles Poncet de Cluses, appellent les citoyens de la vallée de l’Arve à participer à l’amélioration des connaissances sur la qualité de l’air du territoire en accueillant une micro-station de mesure de particules fines à leur domicile.
En service dès le mois de février, ces petites stations citoyennes installées chez des particuliers volontaires pour une durée de 6 mois, permettront de récolter des données de particules fines en continu afin d’expérimenter comment de telles données peuvent contribuer à améliorer les cartographies de la qualité de l’air. En tout, vingt citoyens seront sélectionnés pour participer au projet.
Au-delà de contribuer à la recherche, les données des micro-stations seront mises à disposition de l’ensemble des habitants de la vallée de l’Arve sur la plateforme Captothèque, en complément de celles déjà installées par les lycéens de Passy et de Cluses. Une visualisation permettant ainsi à tous d’observer en temps réel les concentrations de particules mesurées.
Un projet initié en 2020, en collaboration avec les élèves des Lycées du Mont-Blanc (Passy) et Charles Poncet (Cluses)
Le projet est ouvert à tous les habitants de la vallée de l’Arve et les candidatures seront sélectionnées en fonction de critères d’implantation, tels que la localisation ou la hauteur du point de mesure par rapport au sol, pour représenter au mieux le territoire de la vallée. Pour vous inscrire, envoyer un mail à equipe@captotheque.fr
*Un projet rendu possible grâce au soutien financier du Groupe Bontaz
Les associations SERA et L'air et moi Auvergne-Rhône-Alpes, avec le soutien de l'ARS vous proposent un cycle de 5 conférences en visioconférence les 12 et 26 janvier, les 2 et 23 février, le 9 mars 2021 de 20h à 22h.
Ensemble préservons notre airLa qualité de l'air : son importance, les cause de pollutions tant extérieures qu'intérieures et les moyens de se préserver et d'agir
Ces conférences sont ouvertes aux adhérents de SERA et de l'air et moi Auvergne-Rhône-Alpes ainsi qu'aux associations partenaires (inscription requise).
Consulter le détail des sujets abordés dans le programme.
Pour en savoir plus ou s'incrire : Contacter l'association SERA : contact@sera.asso.fr 07.81.34.57.24 et Philippe Perrin eco.infirmier@gmail.com (pour obtenir les accès aux codes après inscription)
Parce chaque action compte et qu'il n'est jamais trop tard pour s'engager. En 2021, vous aussi, adoptez l'air attitude !
Les membres du Conseil d'Administration et les salariés d'Atmo Auvergne-Rhône-Alpes
vous présentent leurs meilleurs vœux.
Airparif, l'observatoire de la qualité de l'air en Île de France, AIRLAB et le DIM QI2, réseau de recherche sur la qualité de l’air en Île-de-France ont organisé le mardi 8 décembre 2020 une matinale destinée à faire l’état des lieux des connaissances scientifiques autour du SARS-COV-2 et ses liens avec la pollution de l’air. Plusieurs experts ont été sollicités pour couvrir les enjeux liés à la santé et la qualité de l’air, la transmission par aérosols, de métrologie, de protection et de remédiation.
Au programme de cette matinale :
Consulter l’actualité d’Airparif pour retrouver les principaux enseignements de cette matinale, les présentations des intervenants et le Webinaire en Replay.
Les émissions de poussières des chantiers et du BTP peuvent être des contributeurs importants aux concentrations.
Un dispositif innovant de suivi et d’analyse a été mis en place ces dernières années par Annemasse agglo afin de comprendre et de proposer un cahier des charges pour les entreprises, à intégrer dans les appels d’offres, afin de limiter ces émissions.
La précédente étude avait mis en avant, sur les travaux préliminaires du tramway, des concentrations de particules hétérogènes et parfois très supérieures au niveau de fond.
Cette seconde étude s’intéresse aux travaux de construction de la ligne du tramway et aux différents postes de travaux attenants.
Le dispositif de suivi s’est une nouvelle fois appuyé sur des micros-capteurs disposés à proximité des travaux qui ont permis de remonter 137 dépassements horaires avérés de PM10 qui trouvent une explication avec l’impact des découpes des bordures, pavés, aciers et des carottages. Il ressort aussi de cette phase l’impact non négligeable du sablage des bétons.
À la suite de l’inauguration du tramway et jusqu’au début du confinement, les mesures ont continué et le nombre de pics observés s'est alors avéré très faible au regard des mois précédent (pendant la phase travaux), confirmant l’impact des chantiers sur la qualité de l’air.
En 2012, Atmo Auvergne-Rhône-Alpes a réalisé un premier état des lieux des concentrations en Composés Organiques Volatils dans la vallée de l’Arve en lien avec le secteur de l’industrie du décolletage fortement implantée sur ce territoire et potentiellement émettrice de ces composés. Ces premiers résultats mettaient alors en évidence, une problématique concernant les composés chlorés, tétrachloroéthylène et trichloroéthylène, avec des concentrations parmi les plus élevées en Rhône-Alpes. Les mesures effectuées sur le secteur de Cluses-Marnaz-Scionzier révélaient des niveaux plus élevés que sur le reste du territoire, pouvant s’expliquer par la présence d’un grand nombre d’entreprises du décolletage sur cette zone.
Sept ans plus tard, et à la suite de changements de pratiques opérés par les entreprises, qui ont substitué les solvants organiques par l’utilisation de nettoyants aqueux, il convenait d’établir une nouvelle évaluation des concentrations en COV sur ce même territoire pour :
Afin de pouvoir effectuer des comparaisons, la méthodologie est similaire à celle de l’étude précédente :
Concernant le benzène, seul composé possédant une valeur réglementaire dans l’air ambiant, ces résultats montrent, en tout lieu, des niveaux inférieurs à l’objectif de qualité de 2 µg.m-3.
Les autres composés ne possèdent pas de valeur réglementaire en air ambiant, il existe cependant des valeurs guide publiées par l’Organisation Mondiale de la Santé pour certains composés, notamment pour le tétrachloroéthylène : ses niveaux observés sont nettement inférieurs à cette valeur de 250 µg.m-3.
Cette étude présente des niveaux nettement inférieurs à celle de 2012, en lien avec la tendance régionale d’amélioration de la qualité de l’air sur les composés « classiques », comme le benzène. Les concentrations relevées sont semblables à celles mesurées ailleurs en région sur des sites de profil urbain sauf pour le tétrachloroéthylène qui présente des valeurs plus élevées sur l’ensemble des sites d’étude. Ces valeurs sont toutefois nettement inférieures à la valeur guide de l’OMS.
Elle met en évidence un réel impact du changement de pratiques opéré dans l’industrie du décolletage avec une baisse plus prononcée des concentrations de composés chlorés dans l’air de la vallée : tétrachloroéthylène et trichloréthylène.
L’analyse spatiale confirme ces conclusions : le secteur de Cluses/Marnaz/Scionzier, point noir en 2012, présente maintenant des concentrations similaires au reste du territoire. En revanche, le secteur de Magland et celui de la zone industrielle au nord de Sallanches semblent se démarquer par des concentrations plus élevées que les autres sites, bien que les concentrations soient moins importantes qu’en 2012.
Approuvés respectivement en février et en décembre 2014, pour une durée de 5 ans, les Plans de Protection de l’Atmosphère (PPA) des agglomérations stéphanoise et clermontoise ont été évalués en 2020. Les résultats ont été présentés le 17 septembre 2020 à Saint-Etienne et le 22 septembre 2020 à l’occasion des comités de pilotage chargés de la révision des plans.
Cette évaluation quinquennale a consisté en :
Dans ce cadre, Atmo Auvergne-Rhône-Alpes a réalisé une évaluation des mesures mises en œuvre afin d’estimer les gains obtenus sur les émissions de polluants et les niveaux de pollution (concentrations) auxquels sont exposés les habitants.
L’analyse de l’évolution des émissions montre que la baisse tendancielle est notable, tandis que le gain spécifiquement lié aux actions du PPA est modéré.
Au niveau des concentrations, la réduction est qualifiée de faible (pour les particules) à modérée (pour le dioxyde d’azote), la baisse des émissions n’étant pas linéaire avec l’amélioration des concentrations dans l’air. Cependant, la mise en œuvre des actions du PPA associée aux effets tendanciels a permis d’améliorer sensiblement l’exposition des populations.
POUR EN SAVOIR + : Consulter les rapports dans la colonne ci-contre.